BIBLIOBUS Littérature

ZALPHONSALLAIS

 

 Quelques citations classées par ordre alphabétique

  • A l'éternel féminin ! comme disait le monsieur dont la belle-mère n'en finissait pas de mourir.
  • A vendre, casseroles carrées pour empêcher le lait de tourner.
  • Ah ! le vieux rêve des gens honnêtes: pouvoir tuer quelqu'un en état de légitime défense.
  • Ah ! le vieux rêve des gens honnêtes: pouvoir tuer quelqu'un en état de légitime défense."
  • Ah ! si l'on demandait plus à l'impôt et moins au contribuable...
  • Avant d’éblouir le peuple en lui promettant l’eau chaude, il faut donc lui fournir des récipients pour la recueillir.
  • Avant d’éblouir le peuple en lui promettant l’eau chaude, il faut donc lui fournir des récipients pour la recueillir."
  • Ce qui prouve, une fois de plus, qu'on n'est jamais trahi que par les chiens."
  • C'est curieux comme l'argent aide à supporter la pauvreté. . ."
  • C'est le fond qui manque le moins, mais ce sont les fonds qui manquent le plus.
  • C'est nous inspirer presque un désir de pécher, Que montrer tant de soins de nous en empêcher.
  • C'est parce que la Fortune vient en dormant qu'elle arrive si lentement.
  • C'est quand on serre une dame de trop près... qu'elle trouve qu'on va trop loin.
  • Chexpire ! On croirait entendre mourir un Auvergnat.
  • Cœur joyeux améliore la santé.
  • Dans l'art, la vie seule intéresse.
  • Deux époux doivent se garder de se quereller quand ils ne s'aiment plus assez pour se réconcilier.
  • Devant la logique, j'hésite quelquefois. Mais l'impossible m'apparaît probable à première vue.
  • Eh bien, je suis coupable; êtes-vous content?... Ça n'est pas vrai, mais je suis coupable.
  • Elevé à la rude école du malheur, il y remportait tous les prix.
  • En dormant à moitié, il avait beaucoup retenu.
  • En fait, nous sommes une liberté qui choisit mais nous ne choisissons pas d'être libres : nous sommes condamnés à la liberté.
  • En vérité, la civilisation n'a apporté qu'une seule religion, celle de l'argent.
  • En voilà des sales types, les gens !
  • Etre de quelque chose, cela pose un homme, comme être de garenne, cela pose un lapin.
  • Il est plus difficile de bien faire l'amour que de bien faire la guerre.
  • Il est plus facile de mourir pour ce qu'on croit que d'y croire un peu moins.
  • Il est toujours avantageux de porter un titre nobiliaire. Etre de quelque chose, ça pose un homme, comme être de garenne, ça pose un lapin.
  • Il fait rudement chaud pour une si petite ville !
  • Il faut demander plus à l'impôt et moins au contribuable.
  • Il faut juger les sentiments par des actes plus que par des paroles.
  • Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore, pas beaucoup…
  • Il ne faut jamais faire de projets, surtout en ce qui concerne l'avenir.
  • Il ne faut pas croire que les suicidés sont les habitants de la Suisse.
  • Il résolut de mourir. Non pas pour se tuer, mais pour cesser de vivre.
  • Il vaut mieux passer à La Poste hériter qu'à la postérité !
  • Il vaut mieux qu'il pleuve aujourd'hui, plutôt qu'un jour où il fait beau.
  • Il y a des jours où l'absence d'ogre se fait cruellement sentir.
  • Il y a quelqu'un sans qui tout ce que j'ai fait jusqu'à présent n'aurait pas été possible: MOI.
  • Impossible de vous dire mon âge : il change tout le temps !"
  • J'ai souvent remarqué, pour ma part, que les cocus épousaient de préférence des femmes adultères.
  • J'ai une mémoire admirable, j'oublie tout.
  • Je bois pour oublier que je suis un ivrogne.
  • Je me suis toujours demandé si les gauchers passaient l'arme à droite.
  • Je ne comprends pas les Anglais ! Tandis qu'en France nous donnons à nos rues des noms de victoires : Wagram, Austerlitz… là-bas, on leur colle des noms de défaites : Trafalgar Square, Waterloo Place…
  • Je suis une nature plutôt intime, qui préfère à tout autre plaisir la solitude à deux.
  • La justice sans la force est une dérision pire que la force sans la justice. A quoi me sert d'avoir raison si celui qui a tort me tue ?
  • La logique mène à tout, à condition d'en sortir.
  • La lune est pleine et on ne sait pas qui l'a mise dans cet état.
  • La mer est salée parce qu'il y a des morues dedans. Et si elle ne déborde pas, c'est parce que la providence, dans sa sagesse, y a placé aussi des éponges.
  • La misère a cela de bon qu’elle supprime la crainte des voleurs.
  • La statistique a démontré que la mortalité dans l'armée augmente sensiblement en temps de guerre.
  • L'Angleterre est une colonie normande qui a mal tourné.
  • L'argent, tout compte fait, aide à supporter la pauvreté.
  • L'autobus est un véhicule dans lequel il y a toujours de la place quand il va dans la direction opposée."
  • Le café est un breuvage qui fait dormir quand on n'en prend pas.
  • Le comble de la politesse: s'asseoir sur son derrière et lui demander pardon.
  • Le nez de Cléopâtre, s’il eut été plus court, toute la face de la terre aurait changé. Et la sienne donc !
  • Les aquarelles faites à l'eau de mer se gondolent au moment des grandes marées.
  • Les familles, l'été venu, se dirigent vers la mer en y emmenant leurs enfants, dans l'espoir, souvent déçu, de noyer les plus laids.
  • Les gendarmes ont grand tort de malmener les criminels. Sans eux, ils n'existeraient pas.
  • Les ours blancs sont blancs parce que ce sont de vieux ours.
  • Les ours sont blancs parce que ce sont de vieux ours.
  • Les pickpockets les moins inoccupés sont précisément ceux qui ont toujours les mains dans les poches.
  • Les poubelles de l'histoire sont remplies de tendances prolongées.
  • Les vers de 23 pieds, ça vous paraît tout drôle la première fois, et puis on s'y fait.
  • Les villes devraient être construites à la campagne, l'air y est tellement plus pur.
  • Les voyages forment la jeunesse, a dit un sage, mais ils déforment les chapeaux.
  • L'homme est imparfait, mais ce n'est pas étonnant si l'on songe à l'époque où il fut créé.
  • L'homme ne tue pas seulement pour manger, il boit aussi.
  • L'homme propose (la femme accepte souvent) et Dieu dispose.
  • L'incohérent prend sa retraite en se mariant ou en attrapant un rhumatisme.
  • Logique féminine : c'est quand on serre une dame de trop près… qu'elle trouve qu'on va trop loin.
  • L'opinion publique, c'est la sottise en action.
  • Moi… Je suis un type dans le genre de Napoléon Ier : ma femme s'appelle Joséphine !
  • N'attendez pas le Jugement dernier. Il a lieu tous les jours.
  • Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain.
  • Ne rien faire et laisser dire.
  • Non, la stérilité n'est pas héréditaire.
  • Nous parlons de tuer le temps, comme si hélas ! ce n'était pas lui qui nous tuait !
  • Oh ! le beau triomphe que de casser l'aile aux rêves.
  • On a beau dire, plus ça ira, et moins on rencontrera de gens ayant connu Napoléon.
  • On a dit que le génie était une longue patience. Et le mariage donc ?
  • On n'ose plus rien demander aux jeunes gens. C'est la le crime que commet notre société.
  • Par le bois du Djinn où s’entasse de l’effroi

Parle ! Bois du gin ou cent tasses de lait froid.

  • Partir, c'est mourir un peu, mais mourir, c'est partir beaucoup.
  • Plus les galets ont roulé, plus ils sont polis. Pour les cochers, c'est le contraire.
  • Pour être heureux, il faut penser au bonheur d'un autre.
  • Pour vivre heureux, il faut coucher sur la paille que l'on voit dans l'oeil de son voisin, et se chauffer avec la poutre qu'on a dans le sien.
  • Pourquoi dire mes appointements ? Pourquoi employer le pluriel pour si peu ?
  • Pourquoi lave-t-on une injure alors qu'on essuie un affront ?
  • Puisque les impôts ont une assiette, pourquoi mangent-ils dans la notre?
  • Quand on ne travaillera plus le lendemain des jours de repos, la fatigue sera vaincue.
  • Quoi de plus inhumain qu'un sacrifice humain ?
  • Rien de plus inhumain qu'un sacrifice humain.
  • Si j'ai un jour du plomb dans la tête, ce sera du 7, 65.
  • Si le nez de Cléopâtre avait été plus long, sa face en aurait été changée.
  • Si vous arrivez en retard, dites : "C'est que je ne suis pas le premier venu !
  • Tous les ours du monde viennent vieillir et mourir doucement dans les régions arctiques. De sorte qu'on aurait le droit d'appeler ce pays: "l'Arctique de la mort.
  • Tout est dans tout et vice-versa.
  • Tu es assis près d'un ruisseau et tu as soif. Même si tu es idiot, tu sais que l'eau va te désaltérer. C'est ça comprendre...
  • Un gentleman est un monsieur qui se sert d'une pince à sucre, même quand il est seul."
  • Un impôt qui doit rentrer facilement, c'est celui sur les portes et fenêtres.
  • Un paresseux est un homme qui ne fait pas semblant de travailler.
  • Une chose facile à avoir en décembre, c'est du sang-froid.
  • Une fois qu'on a passé les bornes, il n'y a plus de limites.
  • Une réflexion de mon palefrenier : je panse, donc j'essuie.
  • Ventre affamé n’a point d’oreilles, mais il a un sacré nez !

 Album Primo-Avrilesque

COMPOSE

1° D'une spirituelle préface par l'auteur ;

2° De sept magnifiques planches gravées en taille-douce  et de différentes couleurs,

3° D'une seconde préface presque aussi spirituelle  que la première,

Et enfin d'une marche funèbre spécialement composée  pour les funérailles d'un grand homme sourd.

(Imprimé à petit nombre en 1897 pour Paul Ollendorf)  

PRIX : UN FRANC

PARIS  -  PAUL OLLENDORF. EDITEUR, 28 bis rue de Richelieu

 

COMBAT DE NEGRES DANS UNE CAVE, PENDANT LA NUIT

(Reproduction du célèbre tableau)

STUPEUR DE JEUNES RECRUES APERCEVANT POUR LA PREMIERE FOIS TON AZUR, O MEDITERRANEE !

DES SOUTENEURS, ENCORE DANS LA FORCE DE L'AGE ET LE VENTRE DANS L'HERBE, BOIVENT DE L'ABSINTHE

MANIPULATION DE L'OCRE PAR DES COCUS ICTERIQUES

RECOLTE DE LA TOMATE PAR DES CARDINAUX APOPLECTIQUES

AU BORD DE LA MER ROUGE

(Effet d'aurore boréale.)

RONDE DE POCHARDS DANS LE BROUILLARD

PREMIERE COMMUNION DE JEUNES FILLES CHLOROTIQUES

PAR UN TEMPS DE NEIGE

________________________

Marche Funèbre 

Composée pour les 

FUNERAILLES D'UN GRAND HOMME SOURD

Précédée d'une Préface de l'Auteur

PREFACE

L'Auteur de cette Marche funèbre s'est inspiré, dans sa composition,  de ce principe, accepté par tout le monde, que les grandes douleurs sont muettes. Les grandes douleurs, étant muettes, les exécutants devront uniquement s'occuper à compter des mesures,  au lieu de se livrer à ce tapage indécent qui retire tout caractère auguste aux meilleures obsèques.

                                                                                                                                   A.A.

L’Académie Alphonse Allais

L’Académie Alphonse Allais a été créée en 1954 à l’initiative d’Henri Jeanson à l’occasion du centenaire de la naissance d’Alphonse Allais (Evidemment !), à Honfleur, mais on lui délivra son acte de naissance qu’en 1985 grâce à l’initiative de Robert Chouard et Robert Rotrou : en effet,  leurs prédécesseurs, tenaillés par une vive allergie vis-à-vis du papelard administratif avaient  oublié d’en enregistrer la fondation.

Parmi les principales activités de l’Académie, il faut souligner l’attribution du PRIX Alphonse Allais et l’intronisation des académiciens dont les candidatures sont retenues par la Grande Chancellerie. Les lauréats reçoivent la très convoitée Comète de Allais. Le premier prix Alphonse Allais a été décerné à Eugène Ionesco; le prix 2013 à Jean-Pierre Mocky. L’Académie Alphonse Allais (A3) est administrée par la grande chancellerie, seule habilitée à recevoir les candidatures des futurs sociétaires et à procéder à leur intronisation.

La Grande Chancellerie

Elle comprend trois membres (article 6 des statuts) :

Grand Chancelier (président de l’Académie) : Alain CASABONA

Garde du Sceau, détenteur de la Comète de Allais (vice-président) : Francis PERRIN

Camerdingue (secrétaire général) : Jacques MAILHOT

L’article 8 des statuts dispose que « les fonctions des membres de la chancellerie sont gratuites et perpétuelles ».

Membres adjoints à la Grande Chancellerie

Porte-parole, maître des Cérémonies : Xavier JAILLARD

Ambassadeur, en quête des profils louches : André CARDINALI, dit « Dédé de Montreuil »

Secrétaire merpétuelle : Bernadette ROTROU

Conservateur des paroles du Maître : Patrice DELBOURG

Procurateur de Normandie, en charge de l’entretien du plus petit musée du monde, à Honfleur, pharmacie du Passocéan : Jean-Yves LORIOT

Conseiller juridique, coprince (avec André SANTINI) de l’Association pour l’assèchement du lac des cygnes : Yves LALOY

Trésorier provisoire, garde d’écus : Antoine de MONTILLE

Proconsul des légions millavoises, responsable de l’association « Les bras m’en tombent », dont l’objet social est de détourner le lit du Tarn à Millau afin de réactiver les fouilles nécessaires à la restitution des membres supérieurs de la Vénus éponyme : Jacques GODFRAIN

Les Académiciens

Marcel ACHARD, Isabelle ALONSO, Jean AMADOU, Pierre ARDITI, ARLETTY, Pierre ARNAUD de CHASSY-POULAY, Eric ARBEZ, José ARTUR, Yvan AUDOUARD, Catherine AUGER, Christophe BARBIER, Maurice BARRAY, Emmanuelle BATAILLE, Gilles-Marie BAUR, Pierre BELLEMARE, André BERCOFF, Philippe BOUVARD, André BRETON, Nicole de BURON, Léo CAMPION, Armand CANTONO, François CARADEC, Léo CAMPION, André CARDINALI, Roger CAREL, Jacques CARELMAN, Martine CAROL, Alain CASABONA, Gisèle CASADESUS, Charles CHARRAS, René CLAIR, Jean-Pierre COLIGNON, Alain CRÉHANGE, CURNONSKY, Gérald DAHAN, Philippe DAVIS, Micheline DAX, Alain DECAUX, Jean-Pierre DELAUNE, Hélène DELAVAULT, Patrice DELBOURG, Robert DENIS, Pierre DÉRAT, Jeanine DEUFF, Raymond DEVOS, Jean-Claude DREYFUS, Claude DUFRESNE, Benoît DUTEURTRE, Pierre ÉTAIX, Max FAVALELLI, Sophie FORTE, Gauthier FOURCADE, Alain FRANCE, Guy FRANQUET, André GAILLARD, Irène GAUTHIER-LEBLOND, Thierry GEFFROTIN, Philippe GELUCK, Laurent GERRA, Jacques GODFRAIN, André GRALL, Paul GUTH, Henri GUYBET, Philippe HÉRACLÈS, Eugène IONESCO, Xavier JAILLARD, André JAKOVSKY, Marc JOLIVET, Nelly KAPLAN, Michel LACLOS, Grégoire LACROIX, Nicole LAIREZ SOCIEWICZ, Yves LALOY, Pierre LEBIGRE, Claude LEBLANC, Fernand LEDOUX, Jean-Paul LEFEBVRE-FILLEAU, Jacques LEGRAS, Thierry LECLERC, Michel LEEB, Claude LELOUCH, Virginie LEMOINE, Jean-Yves LORIOT, Henri MAGNAN, Jacques MAILHOT, Paul MALBURNY, Christian MARIN, Joël MARTIN (dit la Comtesse), Marthe MERCADIER, Alain MERIDJEN, Albert MESLAY, René MÉTAYER, Claude MOLLARD, Pierre MONDY, Guy MONTAGNÉ, Antoine de MONTILLE, Jean-Claude MORCHOISNE, François MOREL, René de OBALDIA, Jean ORIZET, Yves PÉAN, Pierre PERRET, Francis PERRIN, Jacques PESSIS, Roger PIERRE, Bernard PIVOT, Judka POPECK, Patrick PRÉJEAN, Jean-Marie PROSLIER, Raymond QUENEAU, Daniel RENAUD, Patrick RENAUDOT, Alain REY, Yves ROBERT, Robert ROCCA, Bernadette ROTROU, Robert ROTROU, Jacques ROULAND, Jean-Paul ROULAND, Gilles ROUSSEAU, RUFUS, Gonzague SAINT BRIS, Claude SANTELLI, André SANTINI, Lola SÉMONIN, Jean-Jacques SEMPÉ, Claude SÉRILLON, SIM, Henri SPADE, Pierre TCHERNIA, François-Joël THIOLLIER, Claude TURIER, Jean-Claude VALLÉE, Pierre VARENNE, Louis VELLE, Claude VILLERS, Jacques VIQUESNEL, Alex VIZOREK, André WARNOD, Jean YANNE.

Les Prix Alphonse Allais

•  1954 : Eugène Ionesco

•  1964 : René Goscinny

•  1966 : Georges Coulonges

•  1985 : Jean-Marie Proslier

•  1989 : Gilles-Marie Baur

•  1992 : André Grall

•  1994 : Alain Casabona 

•  1997 : Guy Franquet

•  1998 : Pierre Etaix

•  2000 : Jean Yanne

•  2003 : Jean-Jacques Sempé

•  2004 : Laurent Gerra

•  2005 : Philippe Geluck

•  2006 : Jean Amadou

•  2009 : Bernard Pivot

•  2012 : François Morel 

•  2013 : Jean-Pierre Mocky 

•  2015 : Umberto Eco

Les Prix Alphonse Allais de la Découverte

  • Grégoire LACROIX,
  • Gauthier FOURCADE,
  • Claude MOLLARD,
  • Alain CRÉHANGE
  • Eric ARBEZ.
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